Pour chauffer son logement, faut-il utiliser un radiateur à inertie sèche ou fluide ? Tout dépend des moyens financiers disponibles, de la taille de la pièce et du confort désiré. Explications.
Radiateurs à inertie sèche
Ce type de radiateur emmagasine la chaleur et la laisse s’échapper de façon harmonieuse réchauffant au passage lma pièce. Par exemple, maintenir à 20 degrés une pièce de 30 mètres carrés, nécessite un radiateur à inertie sèche de 2000 watts. Il suffira de connaître la taille et de faire un calcul afin de trouver l’appareil adéquat. Un radiateur à énergie sèche contient souvent un corps minéral, une pièce telle que le granite. Cette dernière va chauffer grâce à un dispositif électrique et redistribuer ensuite cette chaleur.
Radiateur à énergie fluide
Ils contiennent aussi un dispositif produisant de la chaleur. Simplement, au lieu d'une roche, ce modèle contient un liquide qui peut être de l’huile végétale. Le principe de fonctionnement est identique, l’huile chauffe et se déplace dans le circuit interne pendant plusieurs heures en diffusant la chaleur acquise. Si le choix du radiateur à inertie sèche est fait selon le prix, il faut se souvenir que les modèles les plus fréquents coûtent environ 685 euros. Pour une puissance de 1500 watts, il faudra payer au moins 1000€.
Prendre des précautions
La première précaution à prendre, c’est d’isoler l’arrière du radiateur du mur, car sa technologie fait qu’il émet de la chaleur des deux côtés. Il faut aussi brancher cet appareil sur une prise qui lui est exclusivement consacrée. La prise en question ne sera pas juste une des prises électriques de la maison. La deuxième précaution sera de choisir le radiateur à inertie sèche si l’on veut faire des économies sur le long terme, malgré son prix initial plus élevé ce modèle est intéressant. Ce modèle est le plus pratique pour le salon et les pièces dans lesquelles on passe le plus de temps.
En revanche, le radiateur à inertie fluide conviendra plus pour les salles de bains et les espaces moins occupés par les habitants de la maison. La troisième précaution sera de faire un véritable bilan calorifique de la maison avant d’installer l’appareil qui vous aura été conseillé par un expert, car les déperditions de chaleur causées par la structure de la maison devront être connues afin d’être corrigées avec ces appareils.