Depuis de nombreuses années, l’autonomie et l’indépendance des circuits de distribution mondiale des produits alimentaires évoluent vers des systèmes interconnectés. La croissance rapide observée dans les pays développés et les pays en voie de développement fait peser sur les marchés des défis extraordinaires à relever. Et pour relever ce défi, la « Supply Chain », encore connue sous le nom de « chaîne logistique », représente la solution la plus pertinente. Elle s’occupe des leviers de productivité, à savoir : la gestion de stock, la fourniture de marchandises, l’organisation logistique en bref.
Une politique communicationnelle plus ouverte
Périodiquement, les multinationales agroalimentaires conçoivent de nouvelles recettes et changent les anciennes tout en modifiant la forme et l’apparence des emballages ; et ceci toujours dans un but marketing. Mais, avec la montée des arguments écologiques, la pression des consommateurs a poussé ces entreprises à être plus ouvertes sur les secrets de fabrication et les informations relatives à la logistique industrie agroalimentaire. Ainsi, des explications complètes sur la manière, le lieu, le temps et les ingrédients qui interviennent dans le processus de pousse, de récolte et de mise en bouteille sont aussi connues. Cette transparence dans l’alimentaire donne des arguments qui servent la cause de la bonne qualité. Tout ceci aide le consommateur à se sentir en confiance vis-à-vis de la qualité et de la pureté des produits agroalimentaires qu’il achète.
La démocratisation de la mécanisation et de l’automatisation
Les plateformes de la grande distribution optimisent leur procédure de réception de marchandise par la mécanisation et l’automatisation. Ce n’est certes pas nouveau, mais de nos jours, ces opérations se démocratisent de plus en plus dans le but de mieux répondre à la multiplicité des canaux de distribution (magasins, livraison à domicile, vente en ligne). Certains acteurs de la chaîne font un regroupement de leur flux dans de grands entrepôts très productifs et entièrement mécanisés. Dans une logique multicanal, ils innovent en optant pour une réorganisation complète des services de logistique. Ces différents services disposent de plateformes capables d’approvisionner tous les formats de magasin et par la même occasion de réduire la distance (nombre de kilomètres) parcourue par les distributeurs mobiles (camions). Il va s’en dire que le coût du transport (et par conséquent le coût logistique global) est ainsi optimisé .
3 points gagnants pour la productivité
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l’espace dans le transport et les entrepôts : l’optimisation des plans de chargement et de palettisation améliore considérablement le taux de remplissage. L’utilisation de logiciel de calcul pour optimiser le taux de remplissage peut être aussi d’une grande utilité ;
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la mutualisation des moyens et des ressources : il s’agit de maîtriser les modèles logistiques, la localisation des coûts, les leviers de massification et mutualisation des flux de marchandises ;
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la logistique durable : particulièrement dans l’industrie agroalimentaire, la valorisation des déchets constitue une issue pérenne de l’activité logistique. Le traitement des déchets alimentaires et autres déchets verts sert de matière première pour la production d’énergie (provenant du compostage, de la méthanisation, des granulés agrocombustibles).